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Demigny : parti de rien, il crée son domaine viticole

Caché au fond de son garage, à Demigny, Sylvain Depiesse élabore son vin depuis 2012. Œnologue de profession, il a décidé de se lancer dans cette folle aventure.PARTAGEREnvoyer à un amiDu vin, il en fait toute la journée, mais cela ne semble pas lui suffire puisque les soirs et week-ends, c’est encore dans une cuverie que l’on peut le trouver.

crédit photo Marie Protet – Le Bien public.

Sylvain Depiesse, œnologue pour l’entreprise Veuve Ambal, a créé à Demigny, en Saône-et-Loire, son propre domaine viticole.Des vignes à Cheilly-lès-MarangesC’est en 2012 que l’aventure démarre et qu’il élabore ses premières bouteilles à son nom. « Ça s’est fait un peu par hasard. J’ai emménagé à Demigny avec ma famille, dans une maison avec un grand garage où était auparavant installé un électricien. Un jour, j’ai appris que le père d’une amie de ma fille aînée vendait ses vignes dans les Maranges, appellation de la côte de Beaune », raconte-t-il. Ainsi, Sylvain Depiesse rachète une parcelle de vignes de 1958 sur le lieu-dit En-Buliet, ainsi qu’un terrain à planter. Au total son domaine fait 66 ares. Il aménage le garage en cuverie et la vendange 2012 lui donne son premier vin.Objectif : 1,5 hectareSylvain Depiesse élabore ses vins à sa manière avec une vendange 100 % manuelle en petites caisses, un encuvage par gravité 100 % égrappé, une cuvaison de trois semaines après macération préfermentaire à froid, des pigeages jusqu’à obtenir un profil tannique souhaité et un décuvage au seau pour un élevage entièrement en fût.Reste pour ce viticulteur qui souhaite vendre uniquement en bouteilles à trouver la clientèle. « Ça a commencé par des groupes d’amis ; le bouche-à-oreille fait petit à petit son chemin », confie-t-il.« J’aimerais augmenter la superficie de mon domaine à 1,5 hectare, avec la moitié en rouge et l’autre en blanc. Je ne veux pas plus, je veux rester raisonnable », projette Sylvain Depiesse, qui continue son activité à la Veuve Ambal et ne compte pas quitter son travail. « J’aime ce que je fais, cela fait vingt ans que j’y suis, je n’ai pas envie de partir. Ce sont deux activités complémentaires ».


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